Un moment d’harmonie au dojo du Petit Versailles : le mardi soir au Karaté Shotokan Fléchois

Le mardi soir, à 18h, le dojo du Petit Versailles s’anime. Derrière la porte, un espace calme et recueilli, mais empli d’une énergie unique. Ici, au Karaté Shotokan Fléchois, la pratique est bien plus qu’un enchaînement de mouvements : elle devient un chemin où chaque pratiquant évolue selon son propre rythme, sa propre quête.

Le cours du mardi soir est un moment de partage et d’inclusion. Cette année, au KSF, l’enseignement prend une dimension résolument individuelle et inclusive, où chacun est invité à avancer en accord avec ses propres aspirations. Que l’on vienne pour le loisir, pour un défi personnel, pour parfaire sa technique ou pour se préparer à la compétition, il y a une place pour tous. Et cette diversité de motivations devient une richesse pour le dojo.

Le cours, orchestré par Tony et Fabien, est une sorte de danse où chaque enseignant trouve sa place pour guider les pratiquants dans leurs parcours respectifs. Fabien, solide et bienveillant, s’occupe des adultes, qu’ils soient débutants ou confirmés. Il accompagne aussi les pratiquants du karaté adapté, ceux pour qui cet art martial représente un espace d’expression personnelle. Ici, la discipline n’a rien de rigide : elle est vivante, sensible aux besoins de chacun.

De son côté, Tony, animé d’un esprit compétitif et d’un grand engagement, prend sous son aile les compétiteurs, ces âmes passionnées qui choisissent de pousser leurs limites. Grâce au soutien de Fabien depuis septembre, il transmet à chaque karatéka l’art et la rigueur qui permettront de se dépasser, non seulement sur le tatami, mais dans la vie. Ensemble, ils insufflent une dynamique de confiance où chacun apprend à trouver sa force intérieure.

Les pratiquants travaillent alors dans une harmonie discrète mais profonde. Michael est également présent pour accompagner les élèves, il les soutient pour les accompagner dans leurs objectifs respectifs. Les gestes s’enchaînent, parfois hésitants, parfois affirmés, mais toujours sincères. Ce sont des mouvements portés par l’envie d’être là, de progresser, de se recentrer. Certains regardent déjà vers les compétitions, d’autres savourent le simple plaisir de maîtriser leur corps et leur esprit, et d’autres encore viennent chercher une paix intérieure.

Et dans ce dojo, le temps s’étire, suspendu entre les « kihon » (techniques de base) et les « kata » (enchainements). Les mouvements sont les mêmes pour tous, mais les chemins sont différents. Certains pratiquent pour s’accomplir, d’autres pour se connaître, et tous se retrouvent, le temps d’une soirée, dans cette quête silencieuse qui les lie.

Merci à Fabien, qui enrichit cette expérience par son engagement et son soutien, et qui, par sa présence, apporte avec Tony et Michael un équilibre dans cette progression collective. Le mardi soir au KSF, c’est bien plus qu’un cours de karaté. C’est un moment de partage et de croissance, où l’esprit du dojo s’incarne dans chaque élève et dans chaque enseignant. Que l’on vienne pour un jour ou pour toute une vie, ici, chacun trouve une voie.